Dans ce numéro vous trouverez :
- L’ambiance du Tournoi des 6 nations à travers l’Europe.
- Les plus beaux moments du tournoi des Cinq-Nations dans l’objectif des journalistes de “Sud Ouest”
- L’interview de Louis Bielle-Biarrey
- Le portrait d’Olga Surkova, une arbitre pas comme les autres
- Un reportage sur un stage de rugby pour des mineurs et des jeunes adultes visés par la justice
- Rencontre avec Camille Grassineau
- L’histoire de l’expression “À Mouguerre, c’est la guerre”
- Rencontre avec l’équipe féminine du Stade Toulousain
Raffut #7 : Un quart de siècle pour le Six-Nations, ça se fête !
La septième édition de Raffut est disponible. Dans ce numéro, nous célébrons les 25 ans du Tournoi des Six-Nations, et nous partons à la rencontre de Louis Bielle-Biarrey, d’Olga Surkova ou encore des joueuses du Stade Toulousain.
“Joyeux anniversaire !” Cette année, le Six-Nations souffle sa 25e bougie. Pour l’occasion, Raffut est parti à la recherche de son XV idéal, avec une sélection tout à fait subjective mais étonnamment cohérente des joueurs emblématiques du Tournoi. Et vous, quelle serait votre équipe-type du dernier quart de siècle ? Le tournoi se regarde, mais il se vit aussi. D’Edimbourg à Rome, de Cardiff à Paris et de Londres à Dublin, nous sommes allés voir comment ces sanctuaires du rugby transpirent et tressaillent pendant ce traditionnel rendez-vous hivernal. Sans divulgâcher, sachez toutefois qu’à Rome, les soirs de liesse sont rares : l’Italie n’a remporté que 13 matchs en 24 éditions. Pourquoi donc est-elle encore dans le Tournoi ? Risque-t-elle vraiment de glisser vers le Six-Nations B ? Lui n’était pas né lors de l’irruption de l’Italie dans le Tournoi, en 2000, mais il participera bien à cette 25e édition. A tout juste 20 ans, Louis Bielle-Biarrey vient de vivre sa première Coupe du monde. Une carrière qui part vite, très vite. Mais cela ne semble pas le surprendre. Bien dans ses crampons, “LBB” a même eu le temps de jouer à la coinche.
Sous les rebonds, la rage
Et ce ballon aux rebonds capricieux surprend souvent son petit monde. A Périgueux, Olga Surkova, réfugiée ukrainienne qui a dû fuir son pays en guerre, a continué à courir derrière l’Ovalie en Dordogne. A Toulouse, les joueuses de l’équipe féminine essaient tant bien que mal de concilier vie sportive et vie professionnelle. Alors pour avoir les faveurs de ce ballon, chaque village possède sa botte secrète : “à Mouguerre, c’est la guerre !”. A l’origine de l’expression, Gérard Robert, ex-deuxième ligne désormais retraité de 70 ans qui aimait autant le ballon que la bagarre. Contrairement à “Gégé”, eux, c’est grâce au rugby qu’ils espèrent éviter la violence : en Île-de-France, des mineurs et des jeunes adultes visés par la justice se réhabituent au respect des règles et à la cohésion d’un groupe grâce à la pratique du rugby, avant une réinsertion future dans la société. Enfin, quand le ballon rebondit tout autour du monde, Camille Grassineau le suit. Et elle le suivra jusqu’aux JO de Paris, là où le rugby à sept connaîtra, espérons-le, son heure de gloire française.
Acheter Raffut