Raffut 16 : Pourquoi y a-t-il autant de «fils de» dans le rugby ?
• Un dossier sur l’héritage familial du rugby et la transmission père-fils : avec les Roumat, les Yachvili, les Elissalde, les Spanghero… et toutes les questions que cela soulève : le talent se transmet-il par les gènes ? Les « bébés népotiques » ont-ils moins de mérite ? Doit-on « tuer le père » pour exister ? Et qu’en est-il des transmissions père-fille ou mère-fils ?
• Des voyages dans les rugbys du monde : de la Bretagne à Toulon, de l’Italie aux USA.
– À Saint-Père-Marc-en-Poulet, un club punk anarchiste sans sponsors ni subventions.
– À Mayol, rencontre avec Fabrice Marchal, fou amoureux de sa pelouse.
– En Italie, sur les traces d’Hugo Pratt, entre Venise fasciste et San Isidro.
– Aux États-Unis, l’histoire oubliée du ballon ovale des années 1930.
• Des portraits, des analyses, des chroniques
• … et bien d’autres sujets !
116 pages
L’idée de consacrer un dossier entier aux père-fils dans le rugby n’a pas été bien compliquée à trouver : il suffit de voir les Penaud, Ntamack et Roumat évoluer ensemble sous le maillot du XV de France pour comprendre qu’il y a là quelque chose : depuis longtemps (toujours ?) le rugby est un sport à transmission familiale.
Dans ce dossier spécial, nous verrons qu’il ne s’agit pas du seul sport où c’est le cas (le basket et le volley aussi sont dans le même cas de figure), mais quand même : au rugby, il y en a beaucoup. Alors, nous sommes allés voir les Roumat, les Yachvili, les Elissalde, les Spanghero, histoire qu’ils nous racontent ce que ça fait d’être le « fils de ».
Car le sujet soulève beaucoup de questions : le talent se transmet-il par les gènes ? Ces bébés népotiques ont-ils moins de mérite que les autres ? Sentent-ils le besoin de « tuer le père » pour exister à leur tour ? Existe-t-il, de la même manière, des transmissions père-fille, ou mère-fils ?

Bretagne, USA, Italie et Argentine
Outre ce dossier, « Raffut » s’en est allé, comme à son habitude, visiter les rugbys du monde : de la Bretagne à Toulon, de l’Italie aux USA.
À Saint-Père-Marc-en-Poulet, le nom de la ville pousse à l’originalité : c’est donc là, près de Saint-Malo, qu’Adrien, déçu du Sud Ouest, a choisi de créer un club punk anarchiste, sans sponsors ni subventions. À Mayol, nous sommes allés à la rencontre de Fabrice Marchal, le jardinier d’une des dernières pelouses naturelles du Top 14, fou amoureux de son carré d’herbe (il fait des visios avec elle quand il est en déplacement, oui oui).

En Italie, nous sommes allés sur les traces d’Hugo Pratt, le père de la bande dessinée Corto Maltese, qui a joué au rugby avec des fascistes à Venise avant de rencontrer (est-ce vrai ?) le Che Guevara à San Isidro en Argentine. Et aux États-Unis, nous avons remonté l’histoire oubliée du ballon ovale, qui a connu ses heures de gloire outre-atlantique dans les années 1930.
• … et bien d’autres sujets !
« Raffut » n° 16, 116 pages, 9,90 euros, disponible en kiosque, via abonnement ou sur la boutique en ligne Sud Ouest.