INTERVIEW DE CHRISTEL BERTRAND
Christel Bertrand, numéro 10 du Stade Langonnais a soulevé avec son équipe, ce dimanche, leur deuxième bouclier consécutif de Champion de France de Nationale 2.
Pourtant, l’histoire de cet homme à commencé à 400 kilomètres de là, sur les terres viticoles de Béziers.
Originaire d’Agen, Christel avait un ballon de rugby dans les mains dès sa naissance, le rugby est pour lui une passion familiale, transmise de père en fils. 30 ans plus tard, le Stade Langonnais devient de nouveau Champion de France. Son ascension fulgurante, ses motivations et perspectives d’avenir, Christel Bertrand se livre dans une interview autant rugbystique que personnelle !
Quels sont tes projets futurs ? Concernant le rugby ? Des perspectives sportives ? Professionnelles ?
Pour l’instant rugbystiquement, l’objectif est de jouer le plus possible tant que mon corps me le permet, professionnellement, ayant monté ma boite, je commence à réfléchir différemment en vue de mon entreprise. À l’avenir, pourquoi pas après le rugby, entraîner.
En 2018, tu jouais à Bazas en Fédérale 3, et maintenant te voilà aux portes de la nationale, comment peux-tu expliquer cette ascension ?
Ascension oui et non, je suis parti à Bazas pour reprendre le plaisir de jouer au rugby. C’est un retour vers une bonne formation à l’époque, nécessaire en fédérale 3. Maintenant, j’essaye de jouer au plus haut niveau possible.
Comment arrives-tu à concilier le travail et les entraînements, qui deviennent certainement de plus en plus intenses ?
J’essaie de faire de mon mieux pour contenter tout le monde que ce soit le patron, c’est-à-dire moi-même, et le président du club.
Le public Langonnais vous a soutenu toute l’année, que ce soit à Comberlin ou même à l’extérieur, comme par exemple durant cette demi-finale contre Rennes. Si tu pouvais t’adresser aux supporters que leur dirais-tu ?
Je leur dirais que nous avons encore un match à jouer, que nous avons besoin d’eux plus que jamais durant la finale, en vue de l’impact qu’ils ont eu sur moi et sur le jeu en finale l’année dernière. Malgré la distance, j’espère qu’ils seront nombreux et bruyants.
Il y a un célèbre dicton qui dit « une finale ça ne se joue pas ça se gagne » : ton avis là-dessus ?
En tant que sportif, selon moi, je ne peux pas dire qu’il n’est pas bon.
Pour en savoir un peu plus sur toi, quel est ton joueur préféré ?
Je dirais Dan Carter, plutôt simple
Si tu pouvais inviter à dîner des joueurs de rugby chez toi, à qui penses-tu pour passer un bon moment ?
(rire) Pour un bon moment et qu’on rigole un peu, je dirais le chef Etchebest, pour faire la cuisine. Puis Nans Ducuing et Jean-Baptiste Dubié pour la connerie.
Suite à cette interview, l’équipe de rugby du Stade Langonnais s’est imposée (13-8) face à Marcq-en-Barœul, le dimanche 12 mai 2024. Ils deviennent alors champions de France de Nationale 2.
Félicitations à eux.